Il portait des culottes, des bottes de moto et un blouson noir avec une étoile sur le dos.
Sa moto qui partait comme un boulet de canon semait la terreur dans toute la région de Tournai.
Jamais il ne se coiffait, jamais il ne se lavait. A vrai dire,
ce n’était pas un quasimodo avec ses petits biscotos…mais il
buvait.
Il avait une petite amie du nom de Caro. On la prenait en pitié, une enfant de son âge, car tout le monde savait bien qu’il aimait avant tout, sa chienne de moto bien davantage.
Caro, la pauvre fille, l’implora, le supplia et dit : « Ne pars pas ce soir, je vais pleurer si tu t’en vas… ». Mais les mots furent perdus, ses larmes pareillement.
L’homme bondit sur sa moto pour gravir « Le Galibier » avec des flammes dans les yeux.
Il rencontra ses amis et quelques berlots. Grisettes, Vieux-temps, Blanches…tout y passait car il en avait sous le capot, le bougre !
Arrivé à un certain niveau, il se rendit compte que son étoile du berger l’abandonnait…et il se mit à chanter : Tata Yoyo qu’est-ce qu’y a sous ton grand chapeau…Tata Yoyo, dans ma tête y a des tas d’oiseaux…( bon là, je m’égare de mon histoire !) .
Et alors, et alors, et alors…et alors, me direz-vous ?
Tôt le matin…
On trouva sa culotte, ses bottes de moto, son blouson de cuir noir avec une étoile sur le dos face à son bistrot.
Mais plus rien de la moto et plus rien de ce démon qui semait la terreur dans la région de Tournai car c’est à l’amigo qu’il retrouva sa chienne de moto !

Ceci est bien évidemment une fiction !

"Toute ressemblance avec des personnages existants est purement fortuite"