mercredi, février 10, 2010

No géant " Gaston " à Paris, ce 14 février

Enfin sur mon blog...





No Gaston à Paris -

En ce dimanche de la Saint-Valentin, Philox, votre Tintin reporter et son épouse, se sont levés très tôt, pour se joindre aux membres et sympathisants du Comité des Cayoteux de Lessines et du Club du géant rumois pour vous rendre compte de la célébration du mariage de « Gaston, le machon » avec Mademoiselle Saint-Roch dans le cadre prestigieux du Carnaval de Paris.

Après comptage des passagers « emmitouflés » dans le car sous-chauffé par Xavier, nous partons à 5 heures…Paris s’éveille…c’est lourd hein ! Non plutôt à 7 heures de la Place de Rumes direction… la Ville de lumières.

C’est plein d’enthousiasme (Grr ! On se les gèle) que nous arrivons à 8 heures 30 à l’aire de repos de Péronne pour une très courte pause « pipi et déjeuner ».

Après avoir pris quelque force… dare dare, nous repartons, gonflés à bloc, pour assister à l’événement hors du commun de ce jour, le mariage de notre fiston Gaston rumois.

Durant le voyage en car, Xavier, inquiet mais tout de même confiant, remercie tous les participants à cette escapade parisienne. Il décrit le planning de la journée et fait les recommandations d’usage pour ne pas se perdre en ville. Une note bien étoffée explique le parcours du cortège carnavalesque et donne quelques idées sur les différents sites touristiques à visiter pendant notre temps libre de midi.



Nous arrivons vers 10 heures 30 à la Place Gambetta près de la mairie du XXème. Personne ne se bouscule au portillon pour accueillir « les petits Belges ». A part quelques ballons accrochés çà et là, rien ne nous permet d’imaginer qu’une manifestation festive se déroule l’après-midi.


Comme nous avons quartier libre jusqu’à 14 heures, des groupes se forment pour la découverte de la Capitale. Les uns partent à la Tour Eiffel, d’autres vont visiter le cimetière du Père Lachaise qui se trouve à deux pas ou encore choisissent une promenade aux Champs Elysées pour faire du shopping.

Sous un soleil radieux, nous décidons, pour notre part, d’escalader la butte de Montmartre et le Sacré Cœur en empruntant le « métropolitain » .

Avant de prendre le funiculaire, nous jetons un œil sur la Place de Tertre où des artisants présentent et exposent peintures et portraits.



Dans le haut quartier, nous déambulons dans les ruelles adjacentes du Sacré cœur nous découvrons des petites boutiques et des échoppes en tous genres .

Sur le parvis du Sacré Cœur, nous donnons un dernier coup d’œil sur la vue imprenable de Paris.



Vers 13 heures 30, après avoir mangé une petite frite et bu une grande bière, nous reprenons, en toute vitesse, une rame de métro pour assister à la cérémonie de mariage prévue à 14 heures.

Oh surprise ! La Place Gambetta est envahie de carnavaleux et badauds… La tension monte…


Devant l’Hôtel de ville, Madame Canlandra, Maire du XXème Arrondissement, procède aux échanges des anneaux venus des airs par un majestueux grand duc. Sous les applaudissements d’un public de plus en plus nombreux et la musique endiablée de notre fanfare locale, les mariés se donnent leur premier baiser.


No Gaston a fière allure en tête de cortège. Suivi par sa jeune épouse Madame St-Roch, ses témoins Miss Fiona, le géant Magritte et suite composée des porteurs, amis et sympathisants, il danse et virevolte de bonheur parmi les 2.000 figurants composant le défilé.



Les Parisiens, bouches bées, sont impressionnés par ces colosses d’osier et de fer de 6 mètres de haut qui déambulent et se frayent un chemin, tant bien que mal, dans la foule compacte et admirative, amassée tout au long des rues.




Après avoir été rejoints par les chinois qui fêtent, pour l’occasion, l’année du Tigre, nous finisons le parcours (5 kms de pavés) sur le cul… ! C’est énorme, de voir nos géants flashés, filmés et interviewés de toute part devant un parterre de plus de 65.000 personnes (. Je ne gonfle pas…Chiffre officiel de la Police !)



Vers 19 heures, tout notre petit monde arrive enfin à la Place de l’Hôtel de ville pour le rondo final et triomphal où badauds et les fêtards sont encore nombreux malgré le froid.

Rompus mais fiers d’être RUMOIS, nous rejoignons les cars pour le retour sous les applaudissements de Parisiens satisfaits et heureux de cette rencontre mémorable.

Xavier est sur son petit nuage…Et il ne peut être qu'aux anges puisque son périple parisien est magistral et grandiose !

Déjà d’autres projets pleins la tête, il remercie tous les participants pour leur collaboration à cette journée inoubliable avant notre arrivée à minuit à Rumes.





Reportage de No Télé, cliquez sur :




Merci aux Lessinois, à Xavier, à son équipe sympathique et amis.

A bientôt,
Philox.