samedi, septembre 12, 2009

Le bouilli touche le fond à Lessines !

Les Carrières Unies de Porphyre


Les bureaux


Ce mercredi 09 septembre à 11 heures, le club bouilli avait rendez-vous dans le fond des Carrières Unies de Porphyre (CUP) pour la visite de l’exploitation située à Lessines.
Un autre site existe également à Bierghes-Rebecq en Brabant wallon.

La société a pour principal objet l'exploitation, la transformation et la vente de granulats extraits des carrières de porphyre.

A savoir :


le porphyre est une roche magmatique filonienne très dure (lave de volcan) et les calcaires (comme à Cimescaut, par exemple) sont des roches sédimentaires plus tendres (pierre).

Etendue sur deux zones d’exploitation, l’une dite « fosse nord » pouvant extraire encore une dizaine d’années et l’autre « fosse sud » comprenant une réserve de quelques 140 millions de tonnes de roche, l’entreprise produit annuellement près de 2 millions de matériaux destinés aux marchés belge, français et hollandais.


Après une arrivée triomphante du « humper » ( genre véhicule de l’ONU à l’étranger ) de Max, escorté et fouillé par une meute de policiers et douaniers, le club « bouilli », réparti en deux groupes, est allé à la découverte de la carrière en minibus avec casques et gilets fluos obligatoires… sécurité oblige !



La descente dans la fosse

En haut du cratère principal, nous avons descendu dans la fosse d’extraction en empruntant un escalier caillouteux de plus de 300 marches où les poussières et la sueur ont imprégné la peau et les vêtements. En bas, nous assistons au ballet incessant des camions (chargeuses sur pneus) qui approvisionnent l’énorme broyeur-concasseur, élément indispensable à la carrière.

Notre guide, Benoît Vanolst, Directeur d’exploitation, nous a expliqué les différentes phases d’extraction et de transformation des roches et granulats.

Malheureusement, nous n’avons pas assisté à l’abattage de la roche à l'explosif car aucun tir n’est prévu le mercredi.

Après cette descente vertigineuse, une explication basique mais fort intéressante des activités de l’entreprise nous a été donnée par Rik Ophalffens, Directeur commercial.

Pour nous récompenser de notre assiduité et attention durant l’exposé, une collation (enfin) nous a été gracieusement offerte par nos hôtes.

Vers 13 heures, on a pris le départ pour la partie gastronomique de la journée au restaurant « Le Vieux Château » à Flobecq.
Le vieux château est avec l’église Saint–Luc, la ferme du Géron et le corps de logis de la ferme de l’Abbaye, un des rares témoins encore debout du passé féodal de Flobecq. Celui-ci se situe à deux pas de la demeure où réside notre Ministre Rudy Demotte (notre Sarkozy belge par la taille !).

Dans un parc verdoyant, nous avons dégusté les amuses-bouche et l’apéritif, le tout, sous les « cancans » des colverts qui envahissaient le plan d’eau.

L'équipe du Vieux Château à Flobecq


Malgré les en-cas de l’apéro, il était grand temps de passer à table.
Les plats se sont succédé dans une ambiance amicale : Millefeuille de truite et saumon fumé, Porcelet avec purée truffée et petits légumes, Café et Buffet de desserts...

Voici le diaporama de la journée :





A 17 heures, retour au Q.G. chez Francis à La Glanerie.


N.B. Excusez-moi pour l’édition tardive de l'article mais un bug informatique sur mon PC , le compte fermé de hotmail et la perte de mes notes ne m'ont pas permis d'émettre mon reportage plus tôt...

Rumes, le 09 septembre 2009.

Philox

mercredi, septembre 09, 2009

65ème ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION A LA GLANERIE




En 2009, on commémorait les 20 ans de la chute du mur de Berlin, les 40 ans des premiers pas de l’Homme sur la lune, les 20 ans de la manifestation des étudiants chinois sur la Place Tien An Men à Pékin… et bin, nous... on fêtait le 65ème anniversaire de la Libération de la Belgique à La Glanerie (Rumes).




Mercredi 02 septembre 2009 - CEREMONIE DE LA COMMEMORATION



Cérémonies officielles

Ce n’était pas le pont de la rivière Kwai mais le petit pont du rieu de l’Elnon à La Glanerie qui était mis à l’honneur ce 2 septembre 2009. Grâce à une « panne de GPS» d’un motard américain, notre entité rumoise s’est trouvée déclarée « Première Commune Belge Libérée ».

Les autorités communales avaient mis « les petits plats dans les grands » pour fêter avec faste, grandeur et solennité, l’évènement.

De nombreuses personnalités avaient tenu à rehausser ces cérémonies du souvenir.

La famille Royale était représentée par le Colonel Jockin, Aide de camp de Sa Majesté le Roi (porteu de bidons, koi !) ; le sympathique Colonel Horn, représentant militaire des States auprès du Shape ; le Commandant militaire de la Province de Hainaut, représentant Monsieur Pieter De Crem, nouveau Ministre de la Défense et le chaleureux Claude Durieux « el’gouverneu » du Hainaut.

Une peau de chagrin de politiques régionaux étaient présents…hormis le Député-Bourgmestre, Alfred Gadenne de Mouscron et le Député Fédéral, Christian Brotcorne de Leuze-en-Hainaut, que j’ai pu apercevoir dans l’assemblée (...ne seraient–ce pas des « personae non gratae » du ghota invité au mariage Princier à Antoing ?), personne d'autre n'était à signaler.

Après les présentations, les congratulations d’usage, les sempiternels discours de circonstance, « la populace » a pu découvrir le magnifique mémorial dont l’aménagement a été réalisé par la main d’oeuvre communale.

Celui-ci représente l’arrivée « du 1er vieux motard que jamais » qui a pénétré en Belgique avant de faire demi-tour, confondant le drapeau belge par l’allemand.


Plus sérieusement, la statue du soldat 1er libérateur américain a été confectionnée par Erik Dupon, sculpteur flamand de Poperinge. Celle-ci a été créée en polyester (couleur kaki) sur base de photos d’époque et d’une moto de collection prêtée gracieusement par Christian Delcampe, garagiste à Taintignies.

Devant une foule nombreuse, la Royale fanfare communale de Rumes interprétait les hymnes nationaux, les détachements militaires Américains et Belges rendaient les honneurs aux drapeaux et les véhicules militaires pavoisés déambulaient prés du monument commémoratif.

Ensuite, branle-bas de combat…tous, non pas aux abris, mais dans les cars pour l’ultime manifestation, de plein air, l’hommage de l’Armée Secrète à la stèle de Rumes qui est le point de jonction entre les forces américaines, anglaises et la Résistance belge.

Escortés par la colonne de véhicules militaires du club local « Hell on Wheels » (Enfer sur roues), les cinq bus bondés à souhaits, amenaient tout ce petit monde, en temps et en heure, à la Chaussée Montgomery pour assister au discours du Président de l’AS, Gérard Allard et à une interprétation émouvante du « Chant des Partisans » par les enfants des écoles rumoises.

En soirée, au hall culturel & sportif de Rumes où une réception était prévue, le Bourgmestre retraçait le destin « inoui » et décrivait les actes de bravoure de deux rumoises qui se sont illustrées durant l’occupation : Rachelle Duquesnoy et Henriette Hanotte, déclarées toutes deux Citoyennes d’Honneur de la Commune de Rumes.

Au risque de vous lasser par des mots, j’arrête ici ce reportage sur cet hommage. Je vous invite à visionner mon diaporama qui, je l’espère, résume au mieux, le déroulement de cette fin de journée :





Vendredi 04 septembre 2009 - EXPOSITION

Exposition à la Maison de village



Du vendredi à dimanche, une intéressante exposition se tenait à la Maison de village à La Glanerie.

On pouvait y découvrir une collection exceptionnelle de timbres, des émetteurs radio de l’époque, des costumes et uniformes en tout genre ainsi que des cartes postales relatives à la Seconde guerre mondiale.

mardi, septembre 08, 2009

Samedi 05 septembre 2009 - DEATH RIDE et FEU D'ARTIFICE




The Death-Ride
Ce samedi, ce n’était pas à la Foire de Tournai que les amateurs de sensation forte se trouvaient, mais bien, au pied de l’église Saint-Amand de Taintignies où était organisé un Death-Ride ( saut de la mort !) par la Régionale Para-Commando de Mouscron.

Le DEATH-RIDE consiste à se laisser glisser sur une corde tendue du sommet d’une falaise ou d’un édifice.

En ce qui nous concerne, c’est au sommet du clocher de l’église qu’un câble avait été tendu.
A une hauteur d’environ 40 mètres, 196 « courageux » se sont élancés pour effectuer le saut de la mort et ce, après avoir effectué le parcours du combattant que représentait l’escalade de l’intérieur de la tour de l’édifice.

Après 2 heures d’hésitation et d’appréhension, quelques pintes dans le coco, Philox (eh oui, c’est moi !) a osé faire la descente vertigineuse…vue imprenable… c’était génial !





Bal populaire & feu d'artifice de clôture
Le soir, les organisateurs avaient mis sur pied un bal populaire et un feu d’artifice de clôture.
C’est devant un parterre de quelques 800 spectateurs que la représentation pyrotechnique (sons et lumières) a commencé. Documents d’époque, témoignages et diapos projetés sur grand écran ont conquis une assemblée émue, attendrie et même, quelques fois, recueillie (sniff...).

Après près de 30 minutes, le bouquet final a réjoui quelques peu les cœurs du public.
En deux mots, cela était grandiose et époustouflant… Bravo !.