Un thé au JAPON
Film présenté par
Maximilien Dauber
LA GLANERIE - Maison de
village – Vendredi 11 décembre à 20 heures
On dit souvent qu’aller au Japon, c’est voyager sur une autre planète.
Ce n’est pas tout à fait faux. Emprunter les routes séculaires dans les pas des
peintres voyageurs est une façon d’aborder ce pays au Soleil levant dans son
éternité et sa modernité.
Quand Tokyo
s’appelait encore Edo, cinq routes importantes reliaient la province à la
capitale du Soleil Levant. La plus célèbre fut celle du Tokaido, menant à
Kyoto. Si de nos jours, on a du mal à les reconnaître sous le béton, ces routes
impériales sont encore jonchées par endroits d’impressionnants vestiges féodaux
et de refuges paradisiaques naturels mis en valeur par les haïkus, ces
fragments poétiques émotionnels ramassés en quelques signes graphiques.
L’actuelle renommée de ces voies légendaires, nous la devons également aux
estampes d’Hokusai, d’Hiroshige et d’Utamaro qui arpentèrent avec talent ces
chemins séculaires. Nourri de ces arts depuis des temps immémoriaux, le peuple
nippon a développé une réceptivité toute particulière aux humeurs de la nature.
Les plus subtiles variations du milieu ambiant exercent sur son caractère,
constamment en éveil, une influence émotive, changeante. Du plus profond de
leur âme, les Japonais saisissent intuitivement l’impermanence des choses et
des êtres peuplant leur univers posé, ne l’oublions pas, sur une bouilloire
volcanique. Sans oublier, l’insularité qui conforte leur conviction que ces
sentiments, si profondément japonais, eux seul savent les partager.
De plus,
derrière une réalité quotidienne rigoureusement hiérarchisée, se cache une
puissance évocatrice, une force imaginative qui s’exprime dans la cérémonie du
thé, dans l’architecture épurée de leurs demeures, dans la charge symbolique
des bonsaïs accrochés au balcon. Pour se donner une illusion d’étendue là où
l’on ne dispose, comme à Tokyo, que d’une surface réduite, il suffit de créer
un petit espace clos, de donner de la densité au vide en matérialisant
l’irréel.
Vous l’avez
compris, voyager au Japon relève davantage du parcours initiatique que d’une
promenade exotique. Emprunter les routes séculaires dans les pas des artistes
et des poètes voyageurs est une des voies pour aborder en toute zenitude un
Japon éternel, moderne et éphémère tout à la fois.
Maximilien Dauber
Cinéaste
spécialisé dans le documentaire, il a réalisé plusieurs longs métrages dont
« Sahara des Peuls » ainsi que « La légende du Nil »,
« Bruxelles,… ma belle » ou encore « La Toscane , un certain art de
vivre ».
Il est
également l’auteur d’ouvrages illustrant les sujets de la plupart de ses
tournages. On lui doit de nombreux films
et livres sur l’Egypte ainsi que des travaux cinématographiques et photographiques
sur le Professeur Monod dont le portrait « Théodore Monod, un destin
nomade » diffusé sur la RTBF ,
France 3 et autres chaînes internationales.
Parallèlement
à ses tournages au Japon, il réalise avec Philippe Soreil une série
documentaire sur la « Wallonie, le terroir au fil de l’eau ».
CONTACT INFO :
Exploration du Monde
Infos : Secrétariat communal de Taintignies : 069/648.165 ou Bruno DE LANGHE, Echevin GSM : 0497/891.422.
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