Septembre 2006.
Le fil n'est pas coupé.
La mort n'est rien.
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné.
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.
N'employez pas de ton différent.
Ne prenez pas un ton solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi.
Que mon nom soit prononcé comme il a toujours été.
Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre.
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié.
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Pourquoi serais- je hors de votre pensée ?
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends, je ne suis pas loin,
juste de l'autre côté du chemin...
Vous voyez, tout est bien.
"La Mort n'est Rien" de Charles Peguy
Pour toi, Roger...la chanson de Michel Berger "Le paradis blanc" en clip