Ce vendredi 19 janvier 2007, Elodie Windels, 26 ans, fille de mes amis Marc et Christine (et non Sophie !) s’est envolée pour le Ghana en Afrique occidentale où elle avait déjà passé un an comme volontaire chez Oxfam (Organisation vouée à la coopération et à la solidarité internationale, non gouvernementale, sans but lucratif, non confessionelle et non partisane).
Rien pourtant, ne laissait présager que ce « petit bout » de femme douce, discrète et même un peu timide, puisse un jour quitter sa paisible campagne de la rue de la Déroderie à Taintignies afin « d’explorer et découvrir d’autres endroits, d’autres gens ».
Alors qu’elle décroche une licence en journalisme et communication à l’ULB, Elodie, attirée par les relations internationales, choisit d’abord de traverser la manche pour parfaire son anglais et suivre une maîtrise en développement international à l’université de Bristol.
C’est alors, qu’une envie soudaine d’aventures (et de mésaventures !), l’amena à partir au Ghana (Afrique Noire) pour une année, loin de chez elle, loin de sa culture, loin de son confort et ce au service des autres !
L’adaptation n’est pas facile. Elodie s’en est rendue compte ! Après avoir découvert « l’arnaque aux touristes » à l’aéroport, elle s’est souvent sentie seule dans son appartement d’Accra, la capitale, sous une chaleur étouffante et une humidité (et oui !) accablante.
Elle y était logée décemment, bénéficiant d’eau courante et d’électricité ( sauf en cas de coupure pour cause de rationnement) mais ne pouvait se permettre d’excès avec ses 300 euros
mensuels (salaire de bénévolat)
On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.(Antoine de Saint-Exupéry)
Extraits pris du reportage du Nord-Eclair (dimanche 21/01/2007) écrit par Marie Braquenier(journaliste)