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Dès l'âge de 7 ans, il n'avait qu'une chose en tête, réaliser le rêve d'Icare et d'être libre, le Max !.
Son adolescence, il la consacra, non pas aux filles mais à d'« hélices et rotors ».
Totor n'avait pas tort...
Il a débuté comme militaire puis fut moniteur d'éducation physique à l'armée à Eupen.
C'est en 1961 qu'a commencée sa carrière de pilote d'hélicoptère à la Défense Nationale.
En mai 1968, la révolte estudiantine le poussa vers d'autres horizons et à voler de ses propres ailes, c'est ainsi qu'il quitta l'armée et entra dans une société privée d'hélicos jusque l'âge de la retraite.
Il compte 33 ans de vol (le bougre !) et plus de 15.000 heures de pilotage.
C'est vous dire qu'il en a vu du beau monde puisqu'il a trimbalé d'héliports en aéroports... Annie Cordy (bof ! la bonne du curé... passons) Rika Zarai (rebof ! quoi qu'il fut un temps que les jeunes de 20 ans ne peuvent pas connaître... ) et Jaene Manson (c'est mieux.. emmène-moi danser ce soir...tu m'oublieras...bon je m'égare un peu )
Il a participé à plusieurs enregistrements de « La chasse aux Trésors » en compagnie du regretté Philippe de Dieuleveult.
Mais le clou de ses aventures fut l'interprétation d'un rôle, en 1976, dans le film « Armaguedon » en compagnie d'Alain Delon (eh oui ! c'est pas rien...une petite apparition auprès d'une star)
Sa fin de carrière, il le passa à réaliser des baptèmes de l'air ou à faire le bonheur des bambins en atterrissant, dans des pâtures de village ou sur des parkings de supermarchés, accompagné d'un Père Noël ou d'un Saint-Nicolas.
Finalement après toutes ces années en l'air et prises de "vues imprenables sur cour", à bord de son hélico, mon ami Totor, s'ancra dans sa jolie villa de la rue El'Bail, auprès de son épouse Anne-Marie et de sa chienne où il coule des jours heureux.
Trois jours ont suffi pour démolir un édifice "presque centenaire" plein de souvenirs et de nostalgies..... En effet, cet établissement a été successivement "maison communale", supérette et débit de boissons....qui permettait le rendez-vous de coulonneux, chômeurs, fêtards, .... (J'en oublie sûrement !).
Détruire pour reconstruire : Démolir afin de libérer un terrain et le valoriser selon une logique économique voilà l'avenir de ce coin atypique situé en plein centre du village, mais, me direz-vous, un immeuble de 16 à 22 appartements y sera érigé alors...... Pourquoi pas ?
N'empêche, qu'il me semble que le village a perdu une partie de son âme !