RONGY - Pour une première,le festival a connu une belle réussite avec près de 3 000 personnes. Enchantées, elles attendent l’édition 2014.
Toute la journée de samedi et une bonne partie de la nuit, les basses ont résonné du côté du terrain de foot de Rongy. Pour cause, le premier So W’happy festival a animé le hameau de la commune de Brunehaut. Pour cette première tentative, ce fut un succès avéré avec près de 3 000 participants. Parmi eux, Florine avait fait le déplacement d’Anserœul pour passer un bon moment entre amis : «C’était vraiment génial. Il y avait une super bonne organisation et des bons Dj’s. Le temps était magnifique. Tout était vraiment prévu pour passer un chouette week-end. En espérant que la même chose se reproduise l’année prochaine». Louise était, elle, une locale. Elle vivait l’une de ses premières sorties : « Le festival était juste super! Tout était organisé parfaitement et j’espère revoir le So W’happy l’année prochaine! » Du côté de l’organisation, la satisfaction prime aussi. «Nous nous attendions à 2000-2500 personnes donc nous sommes extrêmement satisfaits, lance d’emblée Annlise Simon du comité organisateur. Nous rentrons dans nos frais, nous accueillons plus de monde que prévu… Pour nous, ce n’est que du bonheur». Pour expliquer ce succès, la jeune femme avançait plusieurs pistes : «Nous avons dû mal à expliquer car c’est une réelle surprise pour nous. Je pense que les gens avaient besoin de nouveauté dans leurs sorties. Il faut dire que ce type de festivals s’organise beaucoup en Flandre mais nous sommes le seul en Wallonie picarde. Il y avait donc une demande importante ». Offrir une chance aux talents régionaux Autre point fort du So W’happy, les organisateurs ont réussi à attirer des grands noms comme Mark With A K, Sak Noel ou Robert Abigail. «Grâce à l’organisation du feu chapiteau, nous savions comment attirer les DJ’s célèbres. Il y a six mois, nous avons dès lors mis des options sur leur participation. Le plus sympa, c’est qu’on est loin du côté starlette. Ce sont des gens vraiment ouverts qui n’ont pas hésité à partager leur savoir avec les jeunes musiciens locaux». Car le but du So W’Happy était aussi une occasion de donner une chance aux jeunes de la région comme Dr Cranck qui a créé l’anthem (hymne) du festival. «Nous avons des gens qui font de la très bonne musique dans le coin! Il était donc normal pour nous de les inviter. Jouer à côté de grands DJ’s leur permet d’avoir une belle reconnaissance». Quelques jours après le festival, Annlise reconnaît qu’un gros risque a été pris en l’organisant. «Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre. Allait-on avoir du monde? Il y a des jours où l’on était vraiment stressé et certaines nuits ont été courtes. Mais, au final, nous n’avons eu que des avis positifs. Même des riverains nous ont remerciés par mail et nous ont encouragés à poursuivre dans cette voie car cela faisait vivre le village». Face à tant de succès, la jeunesse rongycienne n’aura presque plus le choix, elle devra réitérer le festival en 2014. «Sur le coup, on signerait de suite! Maintenant, nous allons prendre le temps de réfléchir car c’est quand même un gros investissement. D’un autre côté, nous savons qu’il y a de la demande et que nous pouvons compter sur un nom grâce à notre réussite. Nous sommes fiers d’être parvenus à atteindre notre but et nous reviendrons certainement l’année prochaine», conclut notre interlocutrice.
Vers l'Avenir - Arnaud Smars - 17/07/2013